Les chiffres du Très Haut Débit fixe au deuxième trimestre paraissent encore faibles dans notre pays. Ils marquent pourtant une accélération de son adoption. Au 30 juin 2017, l’Arcep comptabilise 6 millions d’abonnés bénéficiant d’un débit supérieur ou égal à 30 Mbit/s contre 5,8 au mois d’avril et seulement 4,7 millions un an avant. Désormais, 2,6 millions de foyers ont accès au FttH, la fibre de bout en bout. C’est deux fois plus qu’en 2016 à la même époque. Et l'ADSL ne concerne plus que 21,9 millions de logements.
Au niveau des déploiements, on dénombre 16,7 millions de locaux éligibles au THD au 30 juin 2017 dont 12,6 millions bénéficiant d'un débit supérieur ou égal à 100 Mbit/s. Le FttH représente 8,9 millions de ces prises éligibles, le câble coaxial 8,9 également, et le VDSL2 5,7 millions.
Si l'on se penche plus particulièrement sur le cas du FttH, la situation apparaît sans surprise très contrastée suivant les régions comme on peut le voir sur cette carte :
La progression dans les zones très denses continue de se faire sans accro. 4,6 millions de prises y sont éligibles avec au moins deux opérateurs présents dans 69 % des cas au point de mutualisation. Mais ce sont les zones moins denses d’initiative privée qui ont été les plus dynamiques avec 56% des nouvelles lignes rendues raccordables et désormais 3,4 millions de prises éligibles. Toutefois, Orange n'a réalisé que 25% de sa zone et SFR 18% dans le cadre du plan France Très Haut Débit. Le gros point noir reste les RIP, les réseaux d’initiative publique qui sont encore à la peine avec seulement 1 million de prises éligibles et un très faible taux de mutualisation.
On attend maintenant la feuille de route du gouvernement qui promet d'apporter du bon haut débit pour tous d'ici 2020 grâce à un mix technologique. Ainsi que les détails de SFR qui affirme pouvoir fibrer totalement la France d'ici 2025.
Source : 01net
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